Quand Jésus vit qu’elle pleurait, et que les Juifs pleuraient aussi, il frémit en son esprit, et fut tout ému. […] Jésus pleura.
Jean 11.33-35
« Quoi ? Francette n’est plus ? » La nouvelle nous frappe de plein fouet. Consternation, larmes, incompréhension. Elle a été arrachée aux siens au lendemain de la naissance de son troisième enfant. Une femme dévouée, chrétienne fidèle, que son mari, ses deux autres jeunes enfants pleurent avec les leurs, là-bas à Amsénéna… Pourquoi ? Pourquoi elle ? Pourquoi maintenant ?…
Les questions se pressent toujours nombreuses sur les lèvres de ceux qui restent. La douleur et le désarroi envahissent les cœurs. Nos regrets ne changent pas la situation ni ne nous consolent. Les pourquoi sont sans réponse.
Ici, Jésus vient dans la maison de deux sœurs éplorées.1 Seigneur, si tu avais été ici, mon frère ne serait pas mort. Comme elles, nous regardons en arrière. Jésus nous invite à regarder en avant : non pas « pourquoi », mais « pour quoi » !
Puis, deuxième révélation : Jésus pleure, il n’est pas indifférent ! La compassion de Dieu et son amour se révèlent à celui qui se tourne vers lui dans sa détresse. Il est le Dieu de toute consolation.2
Le décès me rappelle ma condition de mortel atteint par la malédiction du péché. Dieu m’invite à me préparer pour le jour de la résurrection, le grand jour du jugement.3
Ce sera un jour de joie ou de confusion éternelle.
Albert Lentz
1 Voir la lecture proposée 2 2 Corinthiens 1.3 3 Amos 4.12
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Lecture proposée : Évangile selon Jean, chapitre 11, versets 20 à 44.