La foi, c’est l’assurance des choses qu’on espère, la démonstration de celles qu’on ne voit pas.
Hébreux 11.1
J’avais inscrit le verset ci-dessus dans la page de garde de la thèse en chimie que je venais de soutenir. Un des membres du jury avait manifesté son désaccord, manière de dire qu’il ne faut pas mélanger les torchons et les serviettes. Et pourtant ! Ne faut-il pas de la foi en sciences pour parler de ce que l’œil n’a pas forcément vu ? 
Quand le chimiste russe Mendeleïev a établi la classification des éléments chimiques, certaines cases de son tableau périodique étaient restées vides, prédisant l’existence d’atomes qui ne furent découverts que par la suite. Les exemples seraient nombreux.
Le verset de la lettre aux Hébreux cité en entête n’a évidemment rien à voir avec les théories scientifiques. Le professeur Jacques Blocher (1909-1986) commentait ainsi ce passage: « Dans l’espace et le temps qui sont les nôtres la foi est un autre sens, comparable à nos autres sens, qui nous permet de voir et de vivre par rapport aux choses éternelles. Il nous permet de prendre conscience d’une autre réalité. La foi n’est pas limitée par le temps, elle nous permet d’échapper à l’espace-temps et de vivre dans la perspective d’un futur déjà là pour nous. Nous sommes partiellement dans l’autre monde, une réalité encore invisible à nos yeux. »
Notre foi regarde vers Jésus-Christ.
Joseph Paladino
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Lecture proposée : Lettre aux Hébreux, chapitre 12, verset 2.