Trop peu éloigne, beaucoup rapproche

Jésus se tint devant la foule et lança à pleine voix : Si quelqu’un a soif, qu’il vienne à moi, et que celui qui croit en moi boive.
Jean 7.37

Enfant, je passais pour un garçon qui avait tout pour être heureux. En réalité, j’étais triste et la vie me paraissait n’avoir aucun sens.
Dieu ? Je n’y pensais pas. J’avais pourtant suivi le catéchisme dont je gardais de lointains souvenirs. J’appréciais les histoires que l’abbé racontait et qui mettaient en scène ce berger si attentif à ses brebis. L’Évangile, je l’avais en quelque sorte reçu mais à petites doses.
C’est à l’âge de dix-sept ans qu’un garçon de mon âge m’offrit un évangile. D’accord, un minuscule petit livret, mais tout de même un évangile en entier ! Je suis rentré chez moi, je l’ai ouvert et je l’ai lu. Que dis-je, je l’ai bu, je l’ai dévoré. C’était une révélation et comme une pluie bienfaisante venant arroser une terre desséchée. Là, dans ma chambre, j’avais l’impression que Jésus lui-même me parlait, et tout devenait enfin tellement lumineux. C’était comme si je venais de découvrir le « mode d’emploi » de mon existence. Cette découverte a transformé ma vie.
Trop peu éloigne, beaucoup rapproche, dit-on : c’est bien vrai. Ne vous contentez pas d’entendre parler un peu de l’Évangile, de la Bible. Plongez-y vous-même. Lisez au moins un évangile de bout en bout, ou plutôt suivez Jésus, le temps d’un évangile. Vous n’aurez pas à le regretter.

José Frédérick

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Lecture proposée : Évangile selon Matthieu, chapitre 11, versets 25 à 30.

 

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