Opium du peuple

Les souffrances du temps présent ne sauraient être comparées à la gloire à venir…
Romains 8.18

La religion ferait miroiter le ciel pour pousser le croyant à supporter en silence les injustices de ce monde, ce qui lui a valu le titre d’Opium du peuple ! C’est parfois vrai. Mais c‘est ignorer la véritable nature de l’Évangile que de le confondre avec la religion, construction humaine !
On doit ces lignes au fondateur du Samu social, Xavier Emmanuelli : « Le Christianisme n’est pas puéril. Il n’y a rien de plus viril, de plus engagé que d’être chrétien aujourd’hui ». Que met-il dans le mot « engagé », je ne sais, mais la foi est tout sauf un engagement facile. Ce que notre Seigneur, puis les siens ont promis à ceux qui voulaient le suivre, c’est un sort comparable au sien, l’opposition, les persécutions : Le serviteur n’est pas plus que le Maître, s’ils m’ont persécuté ils vous persécuteront aussi.¹ Ou encore : Vous aurez des tribulations dans le monde.² Et Paul, à Timothée : Tous ceux qui veulent vivre pieusement en Jésus-Christ seront persécutés
Cela ne ressemble guère à de l’opium. Au-delà des persécutions promises, l’appel qu’il adresse réclame un engagement total pour aller partout dans le monde porter la bonne nouvelle du salut. Cela ne se fait pas depuis un fauteuil, pantoufles aux pieds ! Il y a certes l’assurance d’un au-delà incomparable. La parole consolante est-elle vraiment superflue ?

Richard Doulière

1 Jean 15.20           2 Jean 16.33           3 2 Timothée 3.12

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Lecture proposée : Évangile selon Marc, chapitre 16, versets 15 à 18.

 

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