Père pardonne-leur, car ils ne savent ce qu’ils font.
Luc 23.34
Nous trouvons ces « sept paroles » de Jésus-Christ sur la croix dans les quatre évangiles. Les premières sont pour ses ennemis. Le Sauveur implore le pardon de son Père en faveur de ceux qui le crucifient.
Jusque dans ces ultimes moments, Jésus montre le chemin du ciel. Non, il n’est pas trop tard pour le pécheur qui reconnaît sa faute et se tourne vers lui : Je te le dis en vérité, aujourd’hui tu seras avec moi dans le paradis.
Jésus n’oublie pas les relations fraternelles et l’amitié : Femme, voilà ton fils. Puis il dit au disciple : Voilà ta mère.
Les trois heures de ténèbres touchent à leur fin : Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m’as-tu abandonné ? C’est le cri de détresse qui condense tous les tourments de l’expiation.
Après cela, sachant que tout était vraiment achevé, Jésus dit, pour que l’Écriture soit accomplie : J’ai soif. Il sait que l’Ancien Testament a prédit en détail sa crucifixion.
La mort physique est proche, mais Jésus peut encore prononcer son cri de victoire : Tout est accompli ! Ce n’est pas un gémissement de vaincu, c’est un grand cri proclamant une victoire éclatante.
Père, je remets mon esprit entre tes mains : Jésus a retrouvé la communion avec son Père, et s’en remet totalement à lui.
Ce n’est pas la fin de l’histoire, c’est le début du salut de l’humanité, de notre salut, selon le plan de Dieu.
Régine Heitz
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Lecture proposée : Évangile selon Luc, chapitre 23, versets 26 à 49.