Il a été maltraité, il s’est humilié et n’a pas ouvert la bouche. Pareil à un agneau qu’on mène à l’abattoir, à une brebis muette devant ceux qui la tondent, il n’a pas ouvert la bouche.
Ésaïe 53.7
Un agneau attaché à un arbre va servir de méchoui… J’ai vu les hommes se saisir de l’agneau qui ne pouvait pas s’enfuir. Avant d’être attrapé, il s’était défendu en bêlant de toutes ses forces. Mais une fois immobilisé, le voilà couché, et il subit, muet, que les hommes lui lient les pattes. Émouvant et étonnant ! Il ne bouge plus du tout et il ne bêle plus. De toute façon, ce serait peine perdue : le pauvre a perdu la partie…
Cette scène m’a amenée à penser à l’Agneau destiné à être immolé pour les péchés du monde entier. Il a été humilié, injurié, fouetté, maltraité et cloué sur une croix, lui qui n’a jamais commis de fautes. Comme l’agneau de notre anecdote, il ne s’est pas défendu, il n’a pas ouvert la bouche. Jésus-Christ s’est sacrifié lui-même. Il aurait pu se libérer, proclamer sa justice, démontrer sa royauté… Lui, le roi de l’univers, est resté muet jusqu’au bout ! Mais quelle souffrance !
L’Agneau de Dieu a tout accepté sans broncher. Il a été puni à ma place, à votre place. Son sacrifice est complet pour nous pardonner entièrement.
Avez-vous reconnu vos fautes et cru en Jésus, comme l’Agneau parfait qui enlève le poids de vos péchés ?
Martine Fleck
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Lecture proposée : Livre du prophète Ésaïe, chapitre 53, versets 4 à 8.