Le messie

Quand on découvre tes paroles, c’est la lumière.
Psaume 119.130

Une nuit de 1741, le moral du compositeur Georges Frédéric Haendel est au plus bas. Sa musique majestueuse n’attire plus les grands de ce monde, il est tombé en disgrâce et est endetté. À bientôt 60 ans, il se sent vieux, seul, amer et désespéré. Ce soir-là, errant dans les rues de Londres, il s’écrie « Mon Dieu, pourquoi m’as-tu abandonné ? »
Arrivé à son misérable logis, il y trouve un colis avec un texte du poète Charles Jennens, qui lui demande d’en écrire la musique car, écrit-il : « Le Seigneur en a donné l’ordre ». Haendel se dit : « Pas question d’écrire une œuvre religieuse ! »
Mais en feuilletant le livret intitulé Le Messie, Haendel découvre de nombreux passages bibliques. Son regard est attiré par les versets d’Ésaïe 53 qui décrivent les souffrances de Jésus à la croix : Il était méprisé, abandonné des hommes, un homme de douleur habitué à la souffrance. Le châtiment qui nous donne la paix est retombé sur lui et c’est par ses blessures que nous sommes guéris.¹
Dieu lui parle et le sauve de son désespoir. Jésus, son Rédempteur, est vivant ! De merveilleuses mélodies jaillissent de son cœur rempli de joie. Il se met au travail et crée en un mois l’un des plus grands chefs-d’œuvre musicaux. Le Messie connaît un succès immédiat ; son célèbre Alléluia exalte encore aujourd’hui la magnificence de Christ dans le monde entier.

Françoise Lanthier

¹ Ésaïe 53.3 et 5

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Lecture proposée : Psaume 119, versets 89 à 93.

 

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