Dans leur détresse, ils ont crié à Dieu et il les délivra de leurs angoisses. Il réduisit la tempête au silence et il apaisa la furie des vagues. Ce calme fut pour eux cause de joie et Dieu les guida au port désiré.
Psaume 107.28-30
Grâce étonnante, au son si doux,
Qui sauva le misérable que j’étais ;
J’étais perdu mais je suis retrouvé,
J’étais aveugle, maintenant je vois…
Combien précieuse cette grâce m’est apparue
À l’heure où pour la première fois j’ai cru…
C’est la grâce qui m’a protégé jusqu’ici,
Et la grâce me mènera à bon port.
L’auteur de ce cantique est John Newton. Cet homme mena longtemps une vie déréglée, se vantant d’être athée, et le prouvant par ses blasphèmes et sa vie de débauche. Il devint marchand d’esclaves. Le 10 mai 1748, surpris par une violente tempête dans l’Atlantique, il pensait que tout risquait d’être perdu et qu’il allait être noyé. Il se savait condamné devant Dieu, il décida de lui donner sa vie. Quand la tempête s’apaisa, il se souvint de sa promesse et changea de vie. Il étudia la Bible et devint prédicateur de l’évangile. On perçoit combien les paroles du cantique sont imprégnées de sa rencontre avec Dieu dans la tempête et du fait que Dieu l’a mené à bon port, lui donnant aussi l’assurance de la vie éternelle.
Peut-être vous aussi vous trouvez-vous dans la tempête. Dieu seul peut vous mener à bon port : approchez-vous donc de lui sans crainte.
François-Jean Martin
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Lecture proposée : Lettre aux Hébreux, chapitre 4, versets 14-16.