Ne placez pas votre foi dans les puissants de ce monde.
Psaume 146.3
En lisant des livres d’histoire, j’ai été frappé de la façon dont les hommes ont toujours recherché la protection d’un de leurs semblables, plus puissant qu’eux. Le système féodal est né ainsi : le paysan était souvent protégé par un chevalier ou un petit seigneur. Ce vassal était sous la protection de son suzerain, un grand seigneur. Enfin, ce dernier comptait sur le soutien du roi.
Mais qu’arrivait-il à la mort du roi ou du suzerain ? Cet équilibre délicat était rompu, des jalousies de succession ou des luttes de pouvoir entraînaient bien souvent la guerre, avant qu’un nouvel équilibre puisse être trouvé.
Bien sûr, nous dépendons des autres. Je dépends de mon épicier pour l’approvisionnement en légumes, de mon banquier pour la gestion de mes biens, des forces de l’ordre pour la tranquillité publique. Mais la présence et l’action d’aucune de ces personnes n’est vitale pour moi et aucune ne répondra à tous mes besoins.
Le psaume du jour nous rappelle que les humains sont incapables de nous sauver et qu’après leur mort, leurs projets s’évanouissent. Et il poursuit, fort logiquement, en déclarant heureux l’homme qui reçoit son aide de Dieu et qui espère en lui (verset 5).
À moins que vous ne connaissiez quelqu’un qui serait plus fort que Dieu pour faire droit aux opprimés, nourrir les affamés, relâcher les prisonniers, rendre la vue aux aveugles, relever celui qui fléchit, aimer les justes, protéger les étrangers, soutenir la veuve et l’orphelin (versets 7-9) ?
Jean-Louis Théron
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Lecture proposée : Psaume 146.