Voici : il y avait un trône dans le ciel. Et sur ce trône quelqu’un siégeait.
Apocalypse 4.2
Vous imaginez ? Que verrons-nous au ciel ? Des anges ? Nos familles ? Notre chien ou notre chat ? Un paysage reposant ? Si c’est là votre idée, vous n’y êtes pas du tout ! Voici la première chose qui a frappé l’apôtre Jean lors de sa visite, celle qui a rempli tout son champ de vision : Il y a vu un trône, et un trône occupé. Croit-on pouvoir se glisser au ciel sans être vu ? C’est impossible. Seuls ceux qui sont attendus par celui qui est sur le trône y entreront. Et les autres ? Chacun ira dans son lieu, celui qu’il s’est préparé tout au long de sa vie.
Et les anges ? Leur attention est d’abord absorbée par celui qui est sur le trône. Car le ciel ne tourne pas autour de nous. Tout y trouve sa source et sa finalité dans celui qui est assis sur le trône. Et dans l’Agneau. Les yeux de Jean doivent s’adapter à la lumière rayonnante qui inonde tout à partir du trône. Mais il est pourtant là, l’Agneau sur le trône. Et puisqu’il est là, nous qui l’aimons, nous y serons. Pas en visiteurs, mais en hôtes privilégiés. Mieux encore, nous y serons à la maison, enfin chez nous.
Ce sera notre lieu de repos. Ici-bas, tout est « luttes au dehors, craintes au-dedans ». Là, tout trouvera guérison. Ce sera aussi un lieu d’attente, celle du règne glorieux du Messie et de ses saints (les chrétiens !) qui viendra.
Egbert Egberts
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Lecture proposée : Livre de l’Apocalypse, chapitre 4.