Science, incomplétude et sagesse

En effet, avec beaucoup de sagesse on a beaucoup de chagrin, et celui qui augmente sa connaissance augmente sa souffrance.
Ecclésiaste 1.18

En 1931, à l’âge de 25 ans, le mathématicien Kurt Gödel publie un article qui révolutionne les fondements des mathématiques en énonçant le « théorème d’incomplétude ». Malheureusement, à la fin de sa vie, alors qu’il est couvert d’honneurs, Gödel développe une peur maladive de l’empoisonnement. Seule sa femme peut lui préparer sa nourriture. Lorsqu’elle est hospitalisée pour plusieurs mois, Gödel se laisse mourir de faim.¹
Que manquait-il à ce brillant génie, qui fit même douter Einstein de sa propre théorie ?
Et que manquait-il au roi Salomon, qui s’était lui aussi lancé dans une quête de connaissance et de sagesse, en employant tous les moyens existant à son époque ?
Il n’est pas question de remettre en cause l’utilité de la recherche scientifique, qu’elle soit fondamentale ou appliquée. Étudier la création ne peut que nous rapprocher du Créateur. Mais en elle-même, la quête de connaissance et de compréhension ne peut nous apporter la sagesse pour vivre au quotidien.
Pour être complète, notre recherche doit nous amener à la conclusion que donne Salomon à la fin de notre lecture du jour : le bonheur dépend de Dieu.²

Jean-Louis Théron

¹ « Comprendre les mathématiques – Les textes fondamentaux », Le Point, février-mars 2017

² Ecclésiaste 2.24

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Lecture proposée : Livre de l’Ecclésiaste, chapitre 1, versets 12 à 18 et chapitre 2, versets 21 à 24.

Photo Credit: conceptual Flickr via Compfight cc

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