Car le salaire du péché, c’est la mort ; mais le don gratuit de Dieu, c’est la vie éternelle en Jésus-Christ notre Seigneur.
Romains 6.23
L’humanité ressemble à un homme téméraire qui se considère solide et bon nageur. Il entreprend de traverser un fleuve d’Afrique. Au milieu du parcours, un bateau s’approche de lui. Le capitaine l’invite à saisir une perche pour le hisser à bord. Mais l’homme refuse. « Il y a danger pour vous, je peux vous sauver ! », avertit le capitaine. « Quel danger ? Je n’ai pas besoin de vous. Je sais bien nager. J’atteindrai l’autre rive. », rétorque le nageur. « Je vous assure, vous êtes en péril ! », insiste le capitaine. Mais il entend encore : « N’importe quoi ! Je n’ai pas besoin d’être sauvé. Je me débrouille tout seul… » Mais, depuis le pont de son bateau, le capitaine apercevait déjà ce que l’imprudent ne voyait pas encore : Une dizaine de crocodiles affamés…
La folie d’un homme est de ne pas mesurer le danger ni reconnaître son besoin de salut. L’orgueil de la vie lui fait dire ce que chantait Véronique Sanson : « Je n’ai besoin de personne pour choisir le chemin de ma vie, ni qu’on me raisonne… »¹
Heureux celui qui comprend les conséquences mortelles de ses fautes ! Heureux celui qui accepte que Jésus le sauve ! Et c’est parce l’homme peut dire « non » à l’offre de salut en Jésus-Christ, que son « oui » comptera pour Dieu.
Dominique Moreau
¹ Besoin de personne, 1972
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Lecture proposée : Psaume 69, versets 1 à 15.