Ce n’est pas un esprit de peur que Dieu nous a donné mais un esprit de force, d’amour et de maîtrise de soi.
2 Timothée 1.7
Au lendemain d’un grand crime, les informations éveillent en nous des sentiments de peur, de colère, d’impuissance et d’incompréhension. L’égoïsme de l’homme et sa volonté à imposer aux autres ce qu’il pense ou ce qu’il veut, l’amène à des actes inconsidérés. Il en est ainsi de tout extrémisme.
Le monde n’est pas composé d’une pensée unique et la liberté individuelle est conditionnée par un équilibre instable de toutes les pensées et de toutes les volontés.
Celui qui a créé le monde, celui en qui résident toute la puissance, toute la science et toute la sagesse ne nous a pas créés pour être des êtres craintifs ou conditionnés. Nous ne sommes pas des robots.
Dieu nous aime et veut nous laisser notre liberté de penser, d’accepter ou de refuser ce qu’il nous donne, la liberté de croire et même la liberté de nous tromper !
Dieu ne nous tient pas rigueur de nos erreurs, si nous sommes sincères envers lui : il est juste et saint. Mais pour nous pardonner, il nous demande d’aller vers lui pour confesser nos faiblesses.
Alors la peur laissera la place à la paix, à la joie et à la sérénité qui sont communicatives. Elles nous permettront de devenir des porteurs de paix et de bonnes nouvelles.
Bernard Doise
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Lecture proposée : Livre des Proverbes, chapitre 2, versets 1 à 22.