La croix de la libération

[Jésus a partagé notre condition] pour réduire à l’impuissance, par la mort, celui qui détenait le pouvoir de la mort, c’est-à-dire le diable, et pour délivrer tous ceux qui étaient réduits à l’esclavage leur vie durant par la peur de la mort.
Hébreux 2.14-15

Comme c’est le cas dans plusieurs villes de France, une grande croix domine la ville d’Autun en Saône-et-Loire. La Croix de la Libération, édifiée en granite et érigée au sommet du mont Saint-Sébastien, commémore la libération d’Autun du 8 au 10 septembre 1944. La première pierre de la croix fut posée le 9 septembre 1945 par Mgr Piguet, évêque de Clermont, à son retour de Dachau. Pour les habitants de la ville et pour tous ceux qui ont souffert de la guerre et de l’occupation, elle représente tout un symbole : celui de la libération de l’oppression et de la barbarie nazies.
D’innombrables croix se dressent encore au cœur de nos paysages et le long de nos chemins… Que représentent-elles pour nous ? Elles sont le symbole d’une libération encore bien plus grandiose : celle de l’oppression et de l’esclavage du Mal. En se livrant en sacrifice sur la croix, Jésus, le Fils de Dieu, a vaincu le prince des ténèbres par sa mort et sa résurrection. Celui qui saisit par la foi cette victoire et se l’approprie est délivré de l’esclavage du péché et de la mort. Dieu lui donne l’assurance que même la mort physique ne pourra le séparer de lui.

Bernard Grebille

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Lecture proposée : Lettre aux Romains, chapitre 6, versets 5 à 11.

 

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