Alors le loup habitera avec l’agneau. Le veau et le lionceau mangeront ensemble et un petit garçon les conduira.
Ésaïe 11.6
À certaines heures, quasiment toutes les radios diffusent en boucle les mêmes informations d’un monde qui ne tourne pas bien rond. Ésaïe vivait quelques 8 siècles avant notre ère. La radio n’existait pas, mais autour de lui, la vie était également difficile, violente. Les gens se disputaient, la guerre menaçait. Pourtant, Ésaïe croyait de toutes ses forces que ces choses n’allaient pas durer et que Dieu interviendrait pour rétablir la paix : un jour le loup habitera avec l’agneau, personne ne fera plus le mal. Nous sommes parfois déçus par ce monde où les loups dévorent les agneaux, où les forts agressent les plus faibles. Mais au cœur d’un monde abattu, Ésaïe annonce la venue d’un monde nouveau.
Quoi ? Un monde harmonieux, où ne régneraient plus le mal ni la haine ? Même pas en rêve ! Surtout quand on regarde l’état de notre monde.
Pourtant, Dieu prépare bel et bien un avenir qui dépasse nos espérances, où il n’y aura plus ni deuil, ni cri, ni douleur.¹ Ce monde est encore à venir. Il n’adviendra qu’au retour de Jésus-Christ, à la fin des temps. Mais en Jésus cette promesse n’est pas seulement pour demain : elle se réalise déjà aujourd’hui. Car ceux qui le connaissent cherchent maintenant à vivre de façon juste, et il console maintenant ceux qui pleurent.
José Frédérick
¹ Apocalypse 21.4
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Lecture proposée : Évangile selon Matthieu, chapitre 5, versets 1 à 26.