Quelle sorte d’espérance ?

Cette espérance, nous la possédons comme une ancre de l’âme, sûre et solide…
Hébreux 6.19

« Là où il y a une espérance, il y a un chemin. » Cette affirmation est, je pense, d’Alphonse de Lamartine. C’est bien vrai, mais « Mais quelle espérance ? », ai-je envie d’ajouter…
Dieu nous a donné une raison capable, normalement, de nous empêcher de nous raccrocher à une espérance déraisonnable. Encore faut-il que nous soyons conscients de la nécessité d’en avoir une, c’est-à-dire de donner un sens à notre existence. Vraiment, peut-on vivre sans rien espérer, sans rien attendre qu’un présent terne et si souvent désolant ?
Ce que l’Évangile a de plus merveilleux, ce n’est peut-être pas le pardon de nos errements. C’est l’espérance solide qui y est liée, celle d’un avenir lumineux au-delà d’un présent déjà différent, la certitude de voir le Seigneur, d’être transformés à son image pour une éternité de gloire. Voilà qui donne sens au présent et le transfigure. Voilà qui permet de fixer les yeux au-delà des mesquineries, des désirs immédiats passagers et trompeurs. Voilà qui permet de redonner, aux choses de la terre, leurs vraies dimensions et valeur.
Pénétrer à la suite du Christ, notre précurseur, jusque dans les parvis célestes, au-delà du voile qui nous sépare encore de la sainteté de sa présence même, voilà l’espérance offerte aux croyants, comme une ancre de l’âme, sûre et solide.

Richard Douliere

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Lecture proposée : Lettre aux Hébreux , chapitre 6, versets 13 à 20.

Photo Credit: Ireck Litzbarski Collection Flickr via Compfight cc

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