Mais maintenant, par votre union avec Jésus-Christ, vous qui, autrefois, étiez loin, vous êtes devenus proches grâce au sacrifice de Christ.
Éphésiens 2.13
En langage diplomatique dire d’une personne qu’elle est « persona non grata » signifie littéralement « personne n’étant pas la bienvenue ». Selon l’article 9 de la Convention de Vienne sur les relations diplomatiques, un membre du corps diplomatique en mission peut être jugé sans motivation et instamment « persona non grata », amenant son pays à mettre fin à ses fonctions et à le rappeler. L’actualité nous fournit souvent des exemples de renvois de diplomates entre pays en froid l’un envers l’autre…
Qu’en est-il de nos relations avec Dieu ? Est-il « persona non grata » pour nous ? Si nous n’avons aucun contact avec lui, si nous le laissons en dehors de notre vie, de nos activités et de nos projets, alors nous le considérons bien comme tel ! Puissions-nous au contraire le considérer comme « persona grata », c’est-à-dire « personne bienvenue » dans notre vie ! Cela changera tout, car nous pourrons goûter au bonheur d’une relation privilégiée avec notre Créateur. Par la foi en son Fils Jésus-Christ, Dieu ne nous considère plus comme des étrangers. Nous pouvons même avoir une relation filiale avec lui et compter sur son amour, son soutien et sa lumière en toutes circonstances. Pour Dieu nous serons toujours les bienvenus si nous venons à lui avec un cœur sincère.
Bernard Grebille
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Lecture proposée : Lettre aux Éphésiens, chapitre 2, versets 13 à 20.