Intolérance

Celui qui n’est pas avec moi est contre moi, et celui qui n’assemble pas avec moi, disperse.
Matthieu 12.30

Que d’intolérance dans ces mots ! Voilà qui n’est pas du tout à la mode. Oui, Jésus fut intolérant, mais il multipliait les œuvres en autant de preuves irréfutables de son origine divine. Beaucoup de responsables juifs préféraient attribuer son pouvoir à Beelzébul, divinité obscure et maléfique. Un royaume divisé pouvait-il subsister ?
Satan devait être lié pour que sa maison soit pillée. Cela peut nous paraître tant soit peu obscur. Reste que Jésus devait vaincre l’homme fort et c’est ce qu’il faisait manifestement.
L’intolérance de Jésus dénonçait donc la mauvaise foi de l’incrédulité.
Elle soulignait aussi la nécessité de l’engagement : appel à une décision inconditionnelle. Quand il s’agit de Jésus-Christ et de l’Évangile, la neutralité est impossible. Refuser de prendre parti, c’est choisir de s’y opposer, c’est détruire. Tergiverser, c’est déjà le combattre.
Cela est vrai, non de façon théorique, mais pratiquement pour quiconque se réclame de lui. Si ma vie ne le manifeste pas, elle le trahit. Si ma conduite ne le glorifie pas, elle le discrédite. Si mes paroles ne le font pas désirer, elles le déshonorent.
Car il y a diverses manières de dire comme Pierre : Je ne le connais pas.
Le choix « pour ou contre » est de chaque instant et dans tous les domaines. Aurons-nous, aujourd’hui, assemblé ou détruit ?

Richard Doulière

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Lecture proposée : Évangile selon Matthieu, chapitre 12, versets 22 à 30.

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