L’Éternel Dieu donna cet ordre à l’homme : Tu pourras manger de tous les arbres du jardin ; mais tu ne mangeras pas de l’arbre de la connaissance du bien et du mal, car le jour où tu en mangeras, tu mourras.
Genèse 2.16-17
On trouve en Floride, au Mexique et aux Antilles, un arbre que le Livre Guinness des records affirme être le plus dangereux du monde. Il s’agit du mancenillier. Beau, il porte des fruits assez semblables à des pommes, d’odeur agréable et au goût sucré.
Hélas, tout l’arbre : sève, feuilles et fruits est terriblement toxique, d’où son nom d’arbre de la mort. Des panneaux y sont donc placés pour avertir le touriste.
Cela doit vous rappeler quelque chose ! Que le Guinness me pardonne, l’Hippomane mancinella a eu un concurrent bien plus dangereux que lui. Il ne peut que raccourcir une vie bien passagère. Il en était autrement de celui du jardin d’Éden dont nos lointains parents mangèrent, trouvant les fruits agréables à la vue, bons à manger et précieux pour ouvrir l’intelligence. Mais ils oubliaient l’avertissement même du Créateur. On sait les conséquences incalculables que provoqua leur désobéissance : en premier lieu la coupure du lien établi entre le Créateur et sa créature.
Le danger résidait, en effet, non dans l’arbre lui-même, mais dans la désobéissance.
Dieu pardonne à qui s’en repent, mais toute désobéissance porte en soi quelque élément mortel. Il serait tragique de l’oublier.
Richard Doulière
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Lecture proposée : Livre de la Genèse, ch.2, v.25 au ch. 3, v.6.