En effet, personne ne peut m’ôter la vie : je la donne de mon propre gré. J’ai le pouvoir de la donner et de la reprendre.
Jean 10.18
J’ai beau réfléchir : je connais finalement peu de personnes qui ont choisi où et quand elles allaient naître. Si d’aventure, elles en avaient eu la possibilité, la plupart de celles qui vivent dans des conditions matérielles plus que difficiles auraient sans doute opté pour un autre pays, voire une famille plus aisée et peut-être une époque différente. (Encore que beaucoup qui sont nés dans des contrées hospitalières et dans des milieux où rien ne manquait sont malgré tout insatisfaits.) La seule personne qui avait vraiment ce choix a décidé de naître non au sein d’une cour royale ou d’une famille fortunée, mais dans un pays gouverné par des envahisseurs, et dans un milieu pauvre et peu envié. Cette personne est venue au monde dans une étable.
Je n’en connais guère non plus qui, quoique parfaitement équilibrées, bien dans leur peau et en pleine possession de leurs moyens choisissent de mourir avant l’heure. Jésus de Nazareth seul fait exception. Ainsi expira-t-il sur une croix.
Toutefois, si aucun de vous qui lisez ce feuillet n’avez choisi de naître, vous avez cependant la possibilité de renaître quel que soit votre âge, votre passé. Et cela, en confiant les rênes de votre vie à Jésus, le Seigneur de la vie et de la mort.
Claude Siefert
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Lecture proposée : Évangile selon Jean, chapitre 3, versets 1 à 21.