Invoque-moi au jour de la détresse ; je te délivrerai et tu m’honoreras.
Psaume 50.15
J’ai vu ce texte en graffiti sur un pont traversant une autoroute en Angleterre. J’en ignore le but exact. L’auteur n’avait-il pas pu profiter de la générosité ou de l’aide sociale de son pays offerte aux démunis ou handicapés ? La chance lui avait-elle manqué, et le proclamait-il pour la réclamer ?
Puis j’ai pensé à celui qui donne une chance à tous. Il s’agit de Jésus-Christ. La lecture des récits de sa vie dans les évangiles dévoile sa générosité dans tant de domaines : auprès des malades, des rejetés de la société, des mendiants, des handicapés, et d’un condamné à mort crucifié à côté de lui. Même Judas Iscariot, venu livrer Jésus à ses ennemis, a eu la possibilité de saisir le pardon. En réponse à son baiser de trahison, Jésus l’a appelé « Ami » !
Il est évident que Jésus-Christ n’impose pas la chance qu’il offre. Ainsi, Judas, en la refusant, a péri misérablement, accablé par la culpabilité, tandis que le malfaiteur sur la croix a reçu la promesse d’être au paradis. Quel contraste !
Jésus nous offre la possibilité d’être pardonné, de recevoir une vie nouvelle, d’être délivré de nos misères et finalement d’entrer au paradis. Comment réagissons-nous vis-à-vis de la chance ainsi donnée ?
Pierre Wheeler
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Lecture proposée : Évangile selon Luc, chapitre 19, versets 1 à 10.