Y a-t-il un homme qui puisse vivre et ne pas voir la mort ?
Psaume 89.49
Dans le journal local, un encart intitulé « Mort de rire » relate la demande peu banale d’un lecteur. Il voudrait qu’un journaliste écrive un article sur lui, comme s’il était décédé. « Je voudrais savoir qui sont les gens qui pleureront ma mort », précise-t-il. Le chroniqueur lui conseille de profiter de la vie au lieu de s’inquiéter de ce que les autres pensent de lui.
Que se cache-t-il derrière la démarche de cet homme ? Le besoin de savoir s’il est aimé et apprécié ? S’il laissera un souvenir derrière lui ? Si son passage sur terre n’aura pas été vain ? Nous pouvons effectivement désirer que l’on se souvienne de nous. Mais le regard des autres sur la façon dont on aura mené notre vie est-il si essentiel ?
Un autre regard importe beaucoup plus : celui de Dieu. Après notre mort, nous comparaîtrons devant lui et une seule chose sera considérée : avons-nous accepté ou refusé le Seigneur Jésus comme Sauveur ? Notre nom est-il écrit ou pas dans le livre de vie ? Nous devons savoir, en effet, que dans le ciel il n’entrera que ceux qui sont écrits dans le livre de vie de l’Agneau 1.
La mort n’est pas la fin de tout, mais la porte qui nous fait entrer dans l’éternité. Nous pouvons la passer avec Dieu pour un bonheur infini ou sans lui dans des tourments éternels. À nous de choisir !
Françoise Lanthier
1 Apocalypse 21.27
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Lecture proposée : Actes des Apôtres, chapitre 26, versets 9 à 18.