L’espérance

Tu lui donneras le nom de Jésus, car c’est lui qui sauvera son peuple de ses péchés.
Matthieu 1.21

Jésus signifie « Sauveur » ou « celui qui sauve », équivalent de Josué. De nombreux parents l’ont donné à l’un des leurs, surtout dans les pays hispanophones.
Mais notre Seigneur ne l’a pas reçu des siens. C’est Dieu lui-même qui le lui a donné. La différence n’est pas anodine. C’est lui qui sauve.
Et d’abord, son peuple. Le Verbe s’est incarné en premier lieu pour le peuple d’Israël. Beaucoup de ses contemporains ont cru, mais pas la nation en tant que telle. Et voilà, comme l’écrivit Paul 1, que Dieu utilisa cet endurcissement en notre faveur, de telle sorte que Jésus soit le Sauveur de tous les hommes.
Mais de quoi sauve-t-il ? Certains aimeraient que ce soit de l’occupant, de la misère, de la maladie, et sans doute de bien d’autres problèmes de l’existence. Mais cela fait partie d’un programme eschatologique, même si, dans sa bonté, il le met parfois en œuvre aujourd’hui déjà.
Le but premier de sa venue, c’est nous sauver de notre péché : de la condamnation qu’il attire sur nous, de son pouvoir : l’esclavage dont il nous opprime, de sa puissance. Et, à coup sûr pour demain, de ses conséquences.
Certes, c’est en espérance que nous sommes sauvés 2, mais c’est une espérance qui n’a rien d’un simple espoir, une espérance faite de la certitude d’une parole prononcée par le Dieu qui ne peut mentir.

Richard Doulière

1 Romains 11.11          2 Romains 8.24

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Lecture proposée : Évangile selon Luc, chapitre 1, versets 26 à 38.

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