Pour l’écrasé, Yahweh est une citadelle, une citadelle au temps de la détresse.
Psaume 9.10
Venez à moi, vous tous qui êtes fatigués et chargés, et je vous donnerai du repos.
Matthieu 11.28
Écrasés, ne le sommes-nous pas parfois par la surabondance des tâches, par l’incompréhension de nos proches, voire par la calomnie ? N’est-ce pas le cas surtout pour beaucoup de nos frères dans plus de 50 pays où n’existe aucune – ou si peu – de liberté d’adorer le Dieu de leur choix ?
Écrasés, nous le sommes aussi, bien souvent, par la conscience de notre faiblesse et de notre indignité.
Où trouver – retrouver – la paix, la sécurité, le courage… sinon en Dieu ? Il est un refuge, une citadelle. En lui seul nous sommes à l’abri des assauts. En lui, nous voici à l’abri même de nos péchés et de la condamnation qu’ils entraînent.
Belles paroles, direz-vous. Mais pratiquement, qu’est-ce que cela veut dire ? Comment trouver refuge en cette citadelle ?
Il s’agit de confiance, d’abandon à Dieu, de se précipiter, en quelque sorte, dans ses bras, comme l’enfant dans ceux de sa mère. Il est notre cité de refuge où les traits vengeurs de Satan, l’Accusateur, ne peuvent nous abattre, là où doivent renoncer à nous atteindre les coups malveillants des hommes, mais où s’apaisent et se taisent remords partagés et craintes avouées.
Si tu traverses un temps de détresse, tourne-toi vers Dieu, abandonne-toi à sa bonté, à sa fidélité. Vois. Il est ta citadelle.
Richard Doulière
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Lecture proposée : Psaume 9, versets 1 à 13.