Au diable l’orgueil !

Qu’as-tu que tu n’aies reçu ?
1 Corinthiens 4.7

Je voudrais partager les pensées qui me sont venues, il y a quelques instants, au moment où je me préparais à prier :
« J’existe… et il s’en est fallu de si peu pour que je ne sois tout simplement pas ! Merci, Seigneur ! Exister est déjà une grâce inimaginable. Et je n’y suis pour rien !
S’il y a quelque chose de bon en moi, c’est encore une grâce. Si je tiens le coup, c’est parce que tu me tiens. Si mes paroles ont un sens, c’est dans la seule mesure où tu parles à travers moi. Quel est l’outil qui pourrait se vanter de quoi que ce soit ? Quelle planche serait sciée, même par la meilleure scie, rabotée, même par le meilleur rabot, sans la main de l’ouvrier ?
Et j’oublierais que je ne suis rien sinon ce que toi, tu veux bien faire de moi ! Merci Seigneur d’accepter de faire quelque chose, non “malgré” mon incapacité, mais “de” mon incapacité, de ma petitesse. Au diable l’orgueil, la prétention ! C’est son affaire ! »
Quand j’écris « Au diable l’orgueil ! », je veux dire que là où il y a l’illusion de se croire quelqu’un ou quelque chose, l’idée nous vient du diable, le père du mensonge. Empressons-nous de lui retourner cette pensée folle.
Je n’en ai pas oublié pour autant les si nombreux sujets d’intercession, mais j’étais heureux de me rappeler d’abord cela : je ne suis pour lui que parce qu’il l’a voulu et qu’il l’a fait. Il n’y a de bon en moi que ce qu’il a donné !
Qu’il m’ajoute la grâce de ne jamais l’oublier !

Richard Doulière

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Lecture proposée : Psaume 139, versets 13 à 18.

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