Que ma justice paraisse devant ta face, que tes yeux contemplent mon intégrité !
Psaume 17.2
Lave-moi […] purifie-moi de mon péché. Car je reconnais mes transgressions, et mon péché est constamment devant moi.
Psaume 51.4, 5
La Bible dit que l’homme est pécheur, et à ce titre éloigné de Dieu, ne pouvant être sauvé par ses propres mérites. Pourtant beaucoup pensent que les bonnes œuvres compensent nos « petits travers » et que Dieu nous accueillera. Qui a raison ?
Prenons l’exemple de David. Grand roi, grand homme de foi, prophète qui vivait avec Dieu, il a cru pouvoir se prétendre juste devant lui. C’était une illusion. Quelque temps plus tard, la vie a prouvé que dans son cœur aussi, il y avait le mal, le péché. Consterné par son propre état spirituel il a écrit cette prière de repentance du psaume 51.
Finie sa propre justice : conscient qu’il n’est ni juste ni intègre, il ne prétend plus rien, et ne peut qu’invoquer la miséricorde divine.
Comme lui, nous prenons tous conscience un jour ou l’autre du mal en nous, et nous perdons nos illusions quant à nos prétentions devant Dieu1.
Mais c’est alors que la Bible ouvre sur l’espérance !
Face au péché, c’est en Dieu qu’il faut nous réfugier. En Jésus-Christ, il a pourvu au pardon de ceux qui se reconnaissent pécheurs et acceptent sa grâce. La puissance de pardon découlant du sacrifice de la Croix lave et restaure les cœurs les plus désespérés.
Francis Rivère
1 Ésaïe 64.5
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Lecture proposée : Lettre aux Romains chapitre 3, versets 21 à 26.