J’ai été saisi par le Christ.
Philippiens 3.12
Dès son jeune âge, Étienne de Grellet de Mabillier (1773-1855) manifestait une certaine soif de Dieu. Des exaucements de prière l’ont conduit à aimer Dieu. En tant que fils d’un Conseiller de Louis XVI, il devint membre de la Garde du roi à 17 ans. Il échappa miraculeusement à l’exécution par la Révolution, puis se sauva dans le New Jersey. Là-bas, Étienne fut touché par le témoignage de chrétiens appelés les quakers.
« Un soir, note-t-il, me promenant seul… j’entendis une voix solennelle qui répétait… “Éternité ! Éternité ! Éternité !” Je fus transpercé jusqu’au fond du cœur, je frémis de la tête aux pieds… je fus précipité à terre. La dépravation de ma nature pécheresse et le gouffre d’éternelle perdition vers lequel je marchais furent révélés à mes yeux. Je m’écriai avec amertume : “S’il n’y a point de Dieu, il y a un enfer !” et je me sentais au sein de cet enfer. Pendant longtemps, le terrible avertissement retentit à mes oreilles, je passais les nuits et les jours en prière… »
Dans une réunion des quakers il « sent la main du Seigneur avec tant de force que son âme est prosternée devant son Rédempteur. » Il dit : « Une joie secrète m’inondait, j’avais trouvé celui après lequel soupirait mon âme… »
Il prêcha alors le salut en Jésus-Christ au tsar Alexandre 1er, au Pape Pie VII, aux rois d’Espagne, de Prusse, de Bavière… Et de grandes foules furent sauvées.
Théophile Hammann
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Lecture proposée : 2ème lettre aux Corinthiens, chapitre 11, versets 23 à 31.