Interroge les bêtes […] les oiseaux du ciel […] les poissons de la mer[…] Qui ne reconnaît, chez eux, la preuve que la main de l’Éternel a fait toutes choses ?
Job 12.7-9
Il ne se passe guère de jour sans que l’on découvre quelques nouvelles merveilles ou énigmes en relation, surtout, avec le vivant. Job n’avait certainement pas autant que nous accès aux merveilles du créé. Pourtant, il s’émerveillait déjà : animaux de toutes espèces, oiseaux, poissons sont autant de démonstrations, non seulement de l’existence d’un Créateur, mais de sa puissance, de son inventivité, de sa sagesse et de son infinité.
Pour nous du XXIe siècle, qui avons accès aux plus puissants télescopes, ne suffit-il pas de nous laisser étourdir un moment par cette infinité de l’univers pour nous écraser et nous taire dans l’émerveillement… ou la plus totale confusion ?
Pourtant, même dans le cadre du christianisme, il est de plus en plus à la mode de prétendre que Dieu ne se prouve pas. En un sens, c’est vrai. Une évidence n’a nul besoin de preuve ! Et quelles autres preuves que l’Univers faudrait-il pour convaincre ? Pourtant, Dieu se démontre, Il se prouve. Job avec infiniment moins d’éléments que nous l’affirmait déjà.
Mais, bien sûr, rien ne pourra jamais servir de preuve à celui qui refuse d’ouvrir les yeux sur une réalité qui le dérange dans sa façon de penser et de vivre !
Ayons l’élémentaire sagesse de ne pas être de ceux-là.
Richard Doulière
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Lecture proposée : Livre de Job, chapitre 12, versets 7 à 10.