Les uns se laissèrent persuader par ses paroles, mais les autres refusèrent de croire.
Actes des Apôtres 28.24
Le musicien existentialiste John Cage, concepteur renommé de musique concrète, s’efforçait de produire des compositions créées… par le hasard. Ses œuvres traduisaient sa conception que ce monde n’avait pas besoin de créateur, car le hasard serait parfaitement capable de créer l’ordre et l’harmonie. Étant aussi un des meilleurs mycologues d’Amérique, il a confessé :
« Je me suis rendu compte que si je cueillais les champignons dans les mêmes dispositions d’esprit que je compose ma musique, je mourrais à bref délai. Aussi ai-je décidé de procéder autrement.»1
Quelqu’un se prétend incroyant ? En fait, cette personne croit au moins… qu’elle ne croit pas en un dieu. Et elle croit certainement plein de choses, car nul ne peut vivre en ne croyant en rien et en ne faisant confiance à personne. Mais… ce qu’on croit est-il bien réfléchi, ou n’est-ce qu’un paravent pour nous éviter de voir les choses en face ?
Je suis toujours étonné de toutes les croyances irrationnelles qu’exposent des hommes qui se targuent d’être incroyants. Cela frise souvent la superstition.
Ne voulons-nous pas au moins une fois dans notre vie sonder sérieusement les Écritures ?2 Nous y découvrirons la vie à laquelle nous aspirons au fond de nous-mêmes, et ce ne sera vraiment pas un hasard !
Claude Schneider
1 John Cage, dans le New Yorker du 26.11.1964 2 voir Jean 5.24.
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Lecture proposée : 2ème lettre aux Corinthiens, chapitre 4, versets 1 à 6