Christ est ressuscité d’entre les morts, il est les prémices de ceux qui sont décédés.
1 Corinthiens 15.20
Le témoignage de notre foi en Jésus-Christ se heurte à quelques vives réactions. Les interlocuteurs les mieux disposés répondent de façon amicale. D’autres manifestent des attitudes quelquefois courtoises, mais parfois vives ou moqueuses. Proclamer que je crois à la résurrection future de tous les hommes a souvent provoqué la réponse : « Comment le savez-vous ? Personne n’en est jamais revenu. »
Notre époque devient de plus en plus matérialiste, humaniste et superstitieuse. L’homme s’éloigne des affirmations simples et vraies du credo de nos parents ou grands-parents. Alors que la mort physique touche tous les hommes, les épitaphes dans les cimetières ne manifestent que très rarement l’espérance quant à l’âme.
Parcourant récemment un petit cimetière communal normand, j’ai découvert avec reconnaissance sur la tombe d’une famille qui vécut jusqu’au début du 20ème siècle ce court message de foi : « Ils se sont endormis dans le Seigneur et ils attendent la résurrection. » En accord avec eux, je crois à la résurrection des morts, parce que Christ est les prémices de ceux qui sont morts. Si j’ai nié jusqu’à présent cette évidence, cela me dispense-t-il de réexaminer avec simplicité ce sujet solennel ?
Bernard Fourmont
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Lecture proposée : Lettre aux Romains, chapitre 10, versets 8 à 10.