Jésus leur dit : C’est moi, n’ayez pas peur !
Jean 6.20
Certains souhaiteraient avoir rencontré Jésus. Mais voici un paradoxe : parmi ceux qui l’ont rencontré, les disciples en ont été effrayés à plusieurs occasions. Mais ses adversaires n’ont pas craint de le provoquer, de l’insulter, de le dénigrer, de le maltraiter, de l’exécuter.
Sept siècles plus tôt, le prophète Ésaïe, annonçant la venue de Jésus, le décrit ainsi : Il n’avait ni prestance ni beauté pour retenir notre attention ni rien dans son aspect qui pût nous attirer. Il était méprisé, abandonné des hommes, un homme de douleur habitué à la souffrance. Oui, il était semblable à ceux devant lesquels on détourne les yeux. Il était méprisé, et nous n’avons fait de lui aucun cas 1. Les apôtres ont été effrayés en le voyant marcher sur l’eau, lors de la pêche miraculeuse, de sa transfiguration et de sa résurrection. Eux ont compris qu’ils étaient en présence de l’envoyé tout-puissant de Dieu. Devant lui, ils ont éprouvé une honte terrifiante de leur péché et la peur du jugement de Dieu. Jésus les rassure cependant : Je ne suis pas venu pour juger mais pour sauver 2. Il dit aussi : Celui qui met sa confiance en lui n’est pas condamné, mais celui qui n’a pas foi en lui est déjà condamné, car il n’a pas mis sa confiance en la personne du Fils unique de Dieu 3. Nous serons tous un jour en présence de Jésus. Y serons-nous avec confiance ou tremblements ?
Bernard Smagghe
1 Ésaïe 53.2-3 2 Jean 12.47 3 Jean 3.18
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Lecture proposée : Évangile selon Jean, chapitre 6, versets 37 à 40.