L’insensé multiplie les paroles.
Ecclésiaste 10.14
Le pêcheur britannique T. C. Kingsmill Moore nous a laissé cette pensée : « Personne, sauf un maître ou un sot, ne peut se permettre d’être dogmatique en matière de pêche. Or, je n’ai ni la prétention d’être le premier, ni le désir de passer pour le second. »1
La modération dans ses paroles n’est pas seulement recommandée en matière de pêche à la mouche artificielle. Elle est aussi précieuse dans tous les domaines de notre vie. Combien plus encore devons-nous être modérés dans nos paroles lorsque nous parlons de Dieu : que connaissons-nous de lui ? L’auteur du livre de l’Ecclésiaste nous remet à notre place par ce rappel : Dieu est au ciel, et toi sur la terre ; que tes paroles soient donc peu nombreuses 2.
L’être humain découvre qui est Dieu par l’Évangile, la Bonne Nouvelle de Jésus. Là, nous apprenons que Dieu déteste le péché mais désire sauver le pécheur. Il appartient à chacun de nous de l’appeler pour recevoir le salut.
Francis Praline
1 T. C. Kingsmill Moore : A man may fish. Cité par Pierre Phélipot dans Écologie et pêche des salmonidés Édition d’auteur, 1988 2 Ecclésiaste 5.1
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Lecture proposée : Livre de l’Ecclésiaste, chapitre 5, versets 1 à 6.