Méprises-tu les richesses de sa bonté, de sa patience et de sa longue attente ?
Romains 2.4
« Qu’est-ce qu’on a fait au bon Dieu pour mériter ça ? » Voilà une question courante, reprise d’ailleurs dans un film célèbre, et pourtant…
En parlant ainsi d’un « bon Dieu », croit-on vraiment et profondément à la bonté du Seigneur ? Il s’agit plutôt d’un reproche… qui remet bel et bien en question cette bonté. On se dit qu’on a été assez correct pour mériter qu’en retour, Dieu nous garde de toute difficulté. On s’est fabriqué un dieu qui devrait nous servir, mais qu’on ne veut ni servir ni aimer, mais plutôt oublier, fuir ou nier.
La Bible nous montre que Dieu est tout différent.
– D’abord, Dieu est saint et mérite toute gloire pour ce qu’il est et pour ce qu’il fait.
– Ensuite, il est réellement bon, et nous aime. Mais par notre attitude de rejet à son égard, tout ce que nous avons mérité, c’est sa colère et notre juste éloignement éternel de lui. Le verset d’entête continue ainsi : Ne reconnais-tu pas que la bonté de Dieu te pousse à la repentance ?
– Mais Dieu est amour, et Christ est venu pour nous arracher à ce terrible destin, nous sauver malgré nos démérites. Étonnamment, on l’a cloué sur une croix. Qu’avait-il fait de mal pour mériter ça ?
Désormais, nous pouvons reformuler notre question ainsi : « Mais qu’est-ce que Jésus a fait pour moi, alors que je ne le méritais pas ? »
On appelle cela la grâce, un cadeau qu’il suffit d’accepter !
Claude Schneider
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Lecture proposée : Évangile selon Luc, chapitre 15, versets 11 à 24.