Rira bien qui rira le dernier !

Mais les gens riaient à leur sujet et se moquaient d’eux.
2 Chroniques 30.10

Y-a-t-il quelque chose de plus triste et de plus pitoyable que de rire de ce qui est grave et sérieux ? Le roi Ézéchias (vers 700 ans avant Jésus-Christ) avait envoyé des courriers dans tout le pays d’Israël pour inviter les gens de son pays à célébrer la Pâque avec lui. La Pâque rappelait que Dieu avait libéré Israël de l’esclavage de l’Égypte. Elle était le rappel de l’acte fondateur de la nation.
Notre siècle n’est pas meilleur que celui dans lequel vivait Ézéchias. Nous sommes les héritiers de valeurs magnifiques, celles que l’Évangile nous a fait connaître. Aujourd’hui, ces valeurs sont l’objet de la dérision. On rit et l’on se moque de ces arriérés qui croient encore en Dieu, en son amour et son jugement. Les porteurs de l’Évangile parcourent encore les contrées de notre pays. Ils rappellent à chacun que le Christ, à Pâques, s’est offert en vue du pardon des péchés. Mais, pour la plupart, ce langage est suranné, hermétique. Il n’y a plus de péché, plus de vérité. Chacun a la sienne et revendique le droit d’agir comme bon lui semble.
Attention ! On ne se moque pas de Dieu et de sa lumière infiniment ! L’Évangile repose sur des faits, pas des idées. Les faits sont têtus. L’heure approche où Jésus va se rappeler au bon souvenir de tous ! Êtes-vous prêts ?

Gilles Georgel

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Lecture proposée : 2ème Lettre aux Thessaloniciens, chapitre 1, versets 5 à 10.

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