Les vanités…

Puis j’ai considéré l’ensemble de mes réalisations, et toute la peine que je m’étais donnée pour les accomplir. Et voici ma conclusion : tout est vain ; autant courir après le vent.
Ecclésiaste 2.11

Vous avez sans doute déjà contemplé des tableaux évoquant sous forme de natures mortes le temps qui passe trop vite, la fragilité de la vie, la destruction et la mort… Ils associent souvent des objets représentant les activités humaines, les plaisirs de la vie ou les richesses, à d’autres qui soulignent leur finitude : crâne humain, sablier, fleurs fanées, bougie éteinte… Très à la mode au XVIIe siècle, on désigne ce genre de peintures sous le nom de « Vanités ».
Ce terme fait directement allusion à cette sentence attribuée au roi Salomon : Vanité des vanités, oui tout est vanité ¹. Le mot hébreu traduit par « vanité » signifie littéralement « souffle léger, vapeur éphémère ». Ces tableaux invitent à méditer sur la nature passagère de la vie humaine et donc le caractère « vain » des plaisirs de ce monde face à l’inéluctabilité de notre mort.
Loin de nous proposer une vie d’abstinence ou de renoncement à tous les plaisirs de la vie, Dieu nous invite à en jouir avec sagesse. Mais il nous offre un trésor infiniment plus précieux, car éternel, celui de son amour manifesté en Jésus-Christ ! En comparaison de cette vie nouvelle de communion avec lui, de la paix et de la joie qu’il nous apporte, alors oui, les beautés éphémères de ce monde pâlissent…

Bernard Grebille

¹ Ecclésiaste 1.2

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Lecture proposée : Évangile selon Matthieu, chapitre 6, versets 19 à 21.

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