Si tu traverses les eaux, je serai avec toi…
Ésaïe 43.2
Quand rien ne va plus, vers qui se tourner ? C’est souvent au sein de difficultés apparemment insolubles que les humains se tournent vers Dieu. Durant la dernière guerre, des voisins, lors des bombardements, venaient plutôt se réfugier chez nous que dans l’abri creusé dans le parc voisin… parce qu’ils nous savaient chrétiens.
Cela ne signifie pas que la sécurité, la santé, la solution de tous les problèmes soient garantis lorsque l’on s’abandonne à Dieu. Ils vous trompent, ceux qui prêchent cela !
Par contre, les épreuves ou problèmes, nous ne les vivons plus tout seuls.
Quand Michel Delpech, star des années yé yé, disait sa foi dans un livre récent : « Dieu ne nous envoie pas d’épreuves, mais quand elles surviennent, il les traverse avec nous », il reprend en fait l’affirmation d’Ésaïe.
Avec raison, car Dieu ne saurait être l’auteur du mal, ni des épreuves1. Mais il les permet parce qu’elles sont formatrices, parce qu’elles nous poussent à le chercher. Qu’il est bienfaisant, quand elles nous « tombent dessus », de savoir quelqu’un à nos côtés, combien rassurant de les traverser notre main dans la sienne, de savoir qu’il pleure avec nous si nous pleurons. La foi, c’est d’abord cette certitude-là. Il est vrai que, par la plume d’Ésaïe, c’est à Israël, son peuple, qu’il en faisait la promesse. Mais la ferait-il moins à nous, si nous lui confions notre vie ?
Richard Doulière
1 Jacques 1.13
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Lecture proposée : Livre du prophète Ésaïe, chapitre 43, versets 1 et 2.