Je croirais pour si peu ?

Quel signe miraculeux nous feras-tu voir pour que nous puissions croire en toi ?
Jean 6.30

Lorsqu’il m’est arrivé parfois de douter, cette pensée m’effleurait : Ah, si je voyais un miracle, je ne douterais plus… Vraiment ? La vue d’un prodige est-elle toujours suivie de la foi ?
Dans le texte proposé, une foule immense de 5000 hommes a fait un copieux pique-nique avec cinq pains et deux poissons. Sur le coup, ils sont émerveillés. Je l’aurais été à moins.
Le lendemain, ils tiennent à revoir ce Jésus qui a fait de si grandes choses. Mais celui-ci veut leur faire comprendre le sens de ce miracle : il est lui, le pain qui donne non la vie qui périt, mais la vie éternelle. Pour cela, ils doivent croire en lui.
Oui, ils veulent bien croire, mais ils lui répliquent : Quel signe miraculeux nous feras-tu voir pour que nous puissions croire en toi ? (v.30). Eux qui ont vu, de leurs yeux vu, ce petit peu de nourriture distribué en suffisance pour tout ce monde… que leur faut-il de plus ? Ils argumentent : « Mais cela n’est rien en comparaison de la manne, ce pain descendu du ciel avec lequel Moïse a nourri tout un peuple pendant 40 ans. Cela, c’était du miracle… (v.31).
Jésus leur explique que c’est lui le pain descendu du ciel… (vs 33, 35). C’est le comble pour eux qui connaissent bien Joseph et Marie ses parents ! La discussion continue… ils finissent par partir.
La vue du miracle n’a pas abouti à la foi. C’est une question de cœur. Le nôtre est-il ouvert pour recevoir le don de Dieu ?

Elfriede Eugène

__________________
Lecture proposée : Évangile selon Jean chapitre 6 versets 10 à 12 et 27 à 35.

Autres articles

0
    0
    Votre Panier
    Votre panier est videRetour à la magasin