Tel est pris qui croyait prendre

Que celui d’entre vous qui n’a jamais péché…
Jean 8.7

Nous connaissons bien ce proverbe. C’est la morale d’une fable de La Fontaine : Le rat et l’huître. Un rat qui ne connaissait pas grand-chose du monde rencontre une huître ouverte. Il se réjouit du bon repas qui s’offre à lui. Mais l’huître se referme emprisonnant sa patte… Ce proverbe s’utilise lorsqu’un individu qui tente de piéger un autre est lui-même victime de ses manigances.
C’est ce qui s’est passé pour les spécialistes de la loi dans le texte proposé. Ils viennent devant Jésus, traînant une femme adultère. Ils voulaient tendre un piège dans l’espoir de trouver de quoi accuser Jésus. Mais il déjoue ce piège. Il ne répond pas directement s’il faut ou non tuer cette femme à coups de pierres comme l’indique leur loi. Jésus ne contredit ni n’approuve cette loi. Il leur donne l’autorisation de jeter les pierres, mais en fixe la règle : Que celui qui n’a jamais péché jette la première pierre.
Aucun d’eux ne ramasse de pierre. Ils savent tous qu’ils ne sont pas sans péché. Eux qui voulaient accuser Jésus sont accusés par leur propre conscience !
On pourrait dire : Bien fait pour eux ! Certes ! Mais il faut reconnaître qu’ils se sont laissé reprendre par leur conscience, cette petite voix que Dieu a placée dans chaque cœur. Je veux prêter attention à cette voix. C’est l’une des manières que Dieu utilise pour me parler. Pour vous parler aussi…

Elfriede Eugène

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Lecture proposée : Évangile selon Jean, chapitre 8, versets 1 à 11.

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