Tout le monde voit [l’œuvre de Dieu], tout être humain la regarde de loin. Vois combien Dieu est grand, sa grandeur nous échappe.
Job 36.25-26
Au fil des saisons, chacun a sous les yeux le spectacle changeant de la nature, partout où il va. Au printemps, la sortie des premières fleurs après l’hiver annonce le retour des beaux jours. Les bourgeons sur les arbres deviennent promesses de fleurs, puis de fruits. Nous en profitons durant tout l’été et jusqu’à l’automne. En cette saison, les forêts offrent alors de magnifiques tableaux, leurs feuilles passant du vert au jaune, brun ou rouge. Elles forment ensuite des tapis colorés en s’accumulant aux pieds des arbres dénudés. La tristesse peut nous envahir en songeant à ces signes annonciateurs de l’hiver, du froid, du brouillard et de la grisaille. Pourtant, là encore, l’hiver dessine aussi de magnifiques paysages, avec ou sans neige. Ici, nous verrons les étangs embrumés et leur lumière filtrée ; là, des toiles d’araignées pleines de perles brillantes à la lueur du soleil, suspendues aux branches comme des guirlandes.
Oui, qui sait regarder constatera, avec l’apôtre Paul, que, depuis la création du monde, les œuvres de Dieu parlent […] de ses perfections invisibles […] ; depuis les temps anciens, les hommes [… ] ont sous les yeux la terre et le ciel et tout ce que Dieu a créé…1.
Ouvre les yeux et vois combien Dieu est grand !
Béatrice Guerche
1 Romains 1.20 (Parole Vivante)
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Lecture proposée : Livre de Job, chapitre 38.