Si le Fils vous affranchit, vous serez réellement libres.
Jean 8.36
Dans l’esprit de beaucoup, être libre, c’est pouvoir faire, sans obstacle, tout ce que l’on veut. C’est évidemment déraisonnable, car le comportement individuel a toujours des conséquences pour autrui. C’est à juste titre que l’on a dit que « la liberté s’arrête là où commence celle des autres ».
Les dictionnaires proposent plusieurs définitions plus ou moins incomplètes et l’on peut parler de vraies ou fausses libertés. Jésus mentionnait la possibilité d’être affranchi, rendu réellement libre. Car le contraire de la liberté est l’esclavage. Et l’on est esclave de bien des choses : drogues, portables, traditions culturelles ou religieuses, etc. Montaigne, écrivain du 16ème siècle, montra fort justement où le bât blesse, en affirmant : « La vraie liberté, c’est de pouvoir toute chose sur soi ». Le plus souvent, c’est de nous-mêmes que nous sommes esclaves, de nos penchants, de nos sens, de nos convoitises, de notre tempérament, de tout ce que nous ne pouvons maîtriser. Mais il n’a pas dit comment y parvenir. Jésus, lui, a enseigné que cette maîtrise est le fruit d’un vrai compagnonnage avec sa Parole, et l’apôtre Paul a précisé qu’elle vient de la présence de Dieu en nous par son Esprit.
Nous aimerions pouvoir nous maîtriser. Mais, disons-nous, «c’est plus fort que moi ».
Si nous voulons être libres, cessons d’essayer, demandons-le à Dieu, nous abandonnant à son action. Car Lui seul le peut.
Richard Doulière
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Lecture proposée : Évangile selon Jean, chapitre 8, versets 30 à 36.