Si quelqu’un a soif, qu’il vienne à moi et qu’il boive.
Jean 7.37
Le début de cet été-là offrait en Gironde un spectacle désolant : il n’avait pas plu depuis quatre mois, la terre était comme de la poussière et l’herbe des prés était brûlée par le soleil. Pourtant, dans les forêts situées à quelques kilomètres de Blaye, quelques ruisseaux écoulaient, entre leurs rives encore vertes, une eau vive et limpide où j’aperçus des insectes et quelques poissons. La vie était là par la présence de l’eau.
Il arrive que certains moments de notre existence soient comme la traversée d’un désert aride, et que nous nous sentions comme cette herbe desséchée par la canicule. Parfois nous croyons Dieu loin de nous, écrasés que nous sommes par les problèmes qui nous assaillent.
Rappelons-nous alors que le Seigneur Jésus est la source de vie qui désaltère les plus assoiffés. Il nous donne le remède : nous tourner vers lui avec confiance. Il calmera notre soif. Il enverra au croyant le Saint-Esprit qui inondera sa vie et fera de lui un enfant de Dieu.
Francis Praline
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Lecture proposée : Évangile selon Jean, chapitre 7, versets 37 à 44.