Rien ne se perd

Il nous faut tous comparaître devant le tribunal de Christ afin que chacun reçoive selon le bien ou le mal qu’il aura fait, étant dans son corps.
2 Corinthiens 5.10

La sagesse populaire affirme qu’« un bienfait n’est jamais perdu ». Mais Gilbert Cesbron a raison de dire aussi : « Un méfait est rarement perdu », mettant ainsi en lumière que ce que nous faisons de mal, même si cela paraît anodin, aura tôt ou tard des conséquences. Et si cela ne paraît pas vrai dans l’immédiat, ce le sera quand nous aurons à rendre compte. Jésus disait que les hommes rendront compte, même de toute parole vaine qu’ils auront proférée 1. C’est sérieux. Certains pensent échapper à la justice humaine. On peut, il est vrai, ne pas porter les conséquences normales de nos abus. Tous les fumeurs ne contractent pas un cancer ; tous les alcooliques ne font pas du delirium tremens. Tous les voleurs ne se font pas prendre et bien des escrocs jouissent en paix de leurs escroqueries.
Comme l’avait écrit Salomon, roi d’Israël, il y a des justes dont le sort est conforme à l’œuvre des méchants, et des méchants dont le sort est conforme à l’œuvre des justes 2. Sans doute aussi est-ce parce qu’une sentence contre les mauvaises actions n’est pas exécutée promptement, que le cœur des humains au-dedans d’eux est rempli du désir de faire le mal 3.
Mais n’y voyons nul encouragement à mal faire. Aucun méfait, aux yeux de Dieu, ne sera « perdu ».

Richard Doulière

1 Matthieu 12.36          2 Ecclésiaste 8.14          3 Ecclésiaste 8.11

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Lecture proposée : Livre de l’Ecclésiaste, chapitre 8, versets 9 à 13.

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