Voici, je me tiens à la porte et je frappe […] Si quelqu’un m’ouvre, j’entrerai, je souperai avec lui et lui avec moi.
Apocalypse 3.20
Ce qui est le plus extraordinaire dans le message de Dieu aux hommes, c’est qu’il cherche, lui le Créateur, une relation unique avec chacun de nous, ses créatures. Unique parce que sur un même plan, comme d’égal à égal. Inimaginable : unir l’infiniment petit – ou presque – à l’infiniment grand en une relation d’amour réciproque ! Oui, il s’agit bien de cela.
N’essayez pas de comprendre ; c’est incompréhensible et inconcevable. Mais le Seigneur l’exprime ainsi dans notre texte ; il demande à entrer et c’est pour manger lui avec nous et nous avec lui !
Or cela concerne tout humain, du plus digne d’intérêt à nos yeux au plus indigne. Ailleurs, sous la plume de Paul, nous lisons que son objectif est d’être, à la fin, tout en tous1, autre façon, il me semble, de dire la même chose !
Penser que je suis concerné, que c’est vraiment une intimité entre lui et moi, moi et lui, est bouleversant. Qu’il ait pitié de moi et pardonne mes infidélités est déjà extraordinaire ; qu’il me destine à vivre éternellement en sa présence, qu’en dire ? Mais c’est bien plus, être si proches l’un et l’autre, que c’est comme fondus l’un dans l’autre… Moi avec lui et lui avec moi. Tout ce que je voudrais ajouter serait insignifiant !
Et dire que c’est à ma porte comme à la tienne qu’il frappe !
Richard Doulière
1 1 Corinthiens 15.28
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Lecture proposée : Livre de l’Apocalypse, chapitre 3, versets 15 à 20.