Mais qu’est-ce qui dysfonctionne ?

Le sabbat a été fait pour l’homme et non pas l’homme pour le sabbat.
Marc 2.27

Au chapitre 5 de l’évangile selon Jean, Jésus a guéri un homme malade depuis trente-huit ans. Au chapitre 9, il rend la vue à un aveugle de naissance. On peut aisément imaginer le bonheur débordant de ces deux hommes. Leur vie va en être transformée de fond en comble. Un avenir lumineux les attend.
Mais tous les deux sont pris à parti par les religieux, les « spécialistes » de Dieu.
Ce n’est pas le bon jour pour être guéri ; pire, c’est interdit puisque c’est le sabbat durant lequel personne ne doit travailler ! Et ils sont passés au crible de questions répétitives. Ce Jésus a certes opéré des miracles, mais il aurait dû le faire un autre jour.
C’est la douche froide pour ces malades et aussi pour Jésus. Ces gens religieux faisant profession de servir Dieu accordent beaucoup d’importance au respect de règles qui ne sont même pas écrites dans leur loi. Mais où sont la compassion pour ces deux malades et la joie qu’ils auraient dû ressentir au moment de leur guérison ?
Observer des rites en cochant des cases pour se donner bonne conscience est sans doute plus facile que d’aimer authentiquement son prochain.
Nous savons que le cœur humain est le même à toutes les époques. Cela doit nous faire réfléchir. Se pourrait-il que, moi aussi, j’accorde plus d’importance à faire les choses « comme il faut » qu’à l’empathie que je pourrais manifester à mon prochain ?

Elfriede Eugène

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Lecture proposée : Évangile selon Jean, chapitre 9 versets 13 à 34.

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