Qui ?

Ô Dieu ! tu es mon Dieu, je te cherche ; mon âme a soif de toi, mon corps soupire après toi dans une terre aride, desséchée, sans eau.
Psaume 63.2

J’ai capté, au hasard, quelques lignes d’une chanson que je ne connais pas par ailleurs. C’était suffisant pour être touché. J’ai retenu cette phrase : « Sans toi ma vie est une terre aride. » Je ne sais pas qui chantait. J’ignore aussi qui se cache derrière le « toi » de la phrase.
On peut, je le sais, éprouver ce sentiment de désert, de soif, lorsque l’être cher s’en est allé, emporté par la mort, ou lorsqu’il vous a quitté. L’absence n’est jamais aisée à porter. Loin de là !
Mais il est une autre absence tellement courante et pourtant infiniment plus invalidante que toute autre : l’absence de Dieu. Peu s’en plaignent, ayant choisi de vivre sans lui ou n’ayant de lui qu’une image déformée, fort imparfaite.
Si j’avais décidé de nier son existence ou son importance, je ne saurais pas que mon vide et ma quête sans cesse déçue, en réalité, c’est lui. Il ne m’en manquerait pas moins douloureusement pour autant. Le corps même soupire, sans savoir après quoi.
Découvrons que c’est Dieu qui nous manque. Cessons de chercher ailleurs. Lui seul peut répondre définitivement à notre soif et combler réellement, pleinement, notre cœur. Alors, la terre aride se transformera en oasis.
Cherchons-le donc, lui, tandis qu’il se laisse trouver 1. Qui sait si, demain, il ne sera pas trop tard ?

Richard Doulière

1 Ésaïe 55.6

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Lecture proposée : Livre du prophète Jérémie, chapitre 29, versets 11 à 13.

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