Sur quoi repose ma vie ?

Comme passe le tourbillon, ainsi disparaît le méchant ; mais le juste a des fondements éternels.
Proverbes 10.25

La parabole de la maison sur le roc pourrait bien illustrer notre texte des Proverbes. Quand vient la dernière tempête de la vie, le tourbillon qui emmène vers l’au-delà, que reste-t-il de ce que fut l’existence ? Tout sera bientôt dans l’oubli. Les morts ne savent rien, et leur mémoire est oubliée, dit l’Ecclésiaste1.
La note semble un peu forcée. Car même les pires laissent parfois quelque trace. Mais combien de temps s’en souvient-on ? Même le juste est très vite oublié.
Par contre, le vrai fondement subsiste à jamais. Le décès de celui qui a mis sa confiance en Jésus-Christ n’est pas une mort, mais un sommeil. Pour lui viendra le jour où, se réveillant pour l’éternité, il ira à la rencontre de son Seigneur et s’émerveillera de découvrir le fruit durable de ce qu’il aura semé dans l’espérance et les larmes.
Voilà la différence que fait avoir construit sa vie sur Celui que le prophète nomme le Rocher des âges 2. Pour l’un, le meilleur des efforts aura été sans lendemain ; pour l’autre, même les semailles les plus modestes auront pris mesure d’éternité.
L’un n’aura vécu, travaillé, semé que pour le présent. Il ne restera rien. L’autre aura misé sur l’invisible, donnant plus qu’amassant, renonçant plus qu’exigeant. Ce qui lui aura semblé des pertes se trouvera emmagasiné dans la banque céleste.

Richard Doulière

1 Ecclésiaste 9.5          2 Ésaïe 26.4

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Lecture proposée : Évangile selon Matthieu, chapitre 7, versets 24 à 27.

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