J’ai été jeune, j’ai vieilli ; et je n’ai jamais vu le juste abandonné, ni sa descendance mendiant son pain. Toujours il fait grâce et il prête ; et sa descendance est en bénédiction.
Psaume 37.25-26
L’expérience de l’auteur de ce psaume ne saurait être généralisée. Au contraire, le succès apparent rencontré, dans ses entreprises, par le méchant – ou l’injuste – heurte beaucoup d’hommes et suscite des questions lourdes de sens. Cela semble démontrer que le monde est livré au hasard et que la justice divine n’existe pas. Le croyant peut aussi se sentir parfois troublé et lésé, parce que victime de ce régime inique.
Mais, en, toute chose, il faut considérer la fin.
Et le constat est éloquent : en réalité, l’homme qui ne tient pas compte de la sainteté et de la souveraineté de Dieu sera arrêté – parfois brutalement – dans l’orgueil de son existence insensée. Il n’a pas de réel avenir, il est insensé.
Par contre, le juste – non pas celui qui est sans faute, mais l’homme qui place sa confiance dans le Seigneur et vit dans la recherche de sa volonté – verra Dieu agir, même si les épreuves ne lui sont pas épargnées.
Par son alliance de grâce, l’Éternel interviendra en faveur de quiconque place vraiment sa confiance en lui. La bénédiction vécue sera même un héritage qui se transmettra aux générations montantes.
Guy Gentizon
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Lecture proposée : Psaume 37.