Ceux qui étaient partis en mer sur leur bateau et travaillaient sur les grandes eaux, ceux-là ont vu la façon d’agir de l’Éternel et ses merveilles en haute mer.
Psaume 107.23-24
L’une des premières leçons que le marin apprend, c’est qu’il ne maîtrise pas tout, loin s’en faut. Il lui faut apprendre à tenir compte des conditions météorologiques et à s’y adapter. Marin Marie, peintre de marine, navigateur et écrivain du 20ème siècle, se rendit compte très vite que les hommes changeaient à partir du moment où ils posaient le pied sur le pont d’un bateau, larguaient les amarres et s’en allaient au large pour affronter un élément que personne ne pouvait prétendre être en mesure de dominer complètement.
Comme le marin, tout homme ignore les détails de la traversée de sa vie. Il ne sait pas quand Dieu, d’un mot, fera souffler la tempête sur sa vie. Il ignore si un jour il perdra ses moyens ou son sang-froid face à une situation houleuse de sa vie. Il connaîtra probablement, un jour ou l’autre, des hauts et des bas qui lui donneront le vertige. Dans ces situations éprouvantes, Dieu invite tout homme à réagir comme les marins du Psaume 107 : Ils ont crié à l’Éternel et il les a délivrés de leurs angoisses. Qu’ils louent l’Éternel pour sa bonté et pour ses merveilles en faveur des hommes.
C’est souvent lorsque nous avons perdu la maîtrise de notre vie que nous découvrons la puissance supérieure de Dieu et sa bonté pour nous secourir.
Alain Monclair
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Lecture proposée : Psaume 107, versets 23 à 32.