J’ai péché ; c’est l’Éternel qui est juste, et moi et mon peuple nous sommes coupables.
Exode 9.27
Cette parole de Pharaon à Moïse semble surprenante ? Pourtant, reconnaître qu’on a péché contre Dieu n’est pas une preuve suffisante de repentance, fruit d’une authentique humiliation. Malgré les plaies qui frappèrent son pays, Pharaon endurcira sept fois son cœur, refusant de se soumettre à Dieu et de libérer le peuple hébreu. C’est alors Dieu lui-même qui l’endurcira, avec les conséquences tragiques que l’on sait pour tous les Égyptiens.
On ne se moque pas de Dieu. Ce qu’un homme aura semé, il le moissonnera aussi 1. Un simulacre de repentance pour essayer de détourner le jugement divin ne fait qu’aggraver la situation. Les Israélites en route pour le pays de Canaan ont maintes fois fait acte de repentance. Mais aussitôt, ils recommençaient à murmurer et à pécher, lassant la patience de Dieu qui les fit séjourner une quarantaine d’années dans le désert ! Quelle perte de temps due à l’orgueil de ceux qui disent revenir à Dieu, mais qui refusent de s’humilier devant lui, attirant sur eux sa juste colère.
Pourquoi méprises-tu les richesses de sa bonté et de sa patience, ne reconnaissant pas que la bonté de Dieu te pousse à la repentance ? Mais par ton endurcissement et par ton cœur impénitent, tu t’amasses un trésor de colère pour le jour de la colère et de la manifestation du juste jugement de Dieu 2. Quel avertissement !
Yves Perrier
1 Galates 6.7 2 Romains 2.4
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Lecture proposée : Livre du prophète Osée, chapitre 6, versets 4 à 6.