Prise de risque

Celui qui remue des pierres se blesse, celui qui fend du bois court un risque.
Ecclésiaste 10.9

Toute action comporte une part de risque. Le bûcheron qui utilise une tronçonneuse sait qu’il a entre ses mains un outil qui peut le tuer. Pour autant, il ne se laisse pas paralyser par cette éventualité. Son travail l’oblige à intégrer ce danger et à prendre les mesures de précaution nécessaires pour que l’accident ne se produise pas.
Au temps de la pandémie qui frappa le monde en 2020, les personnes les plus exposées au risque étaient les soignants. Alors que la majorité de la population était confinée, ils exposèrent leur vie dans le but de sauver le plus grand nombre du virus mortel. Ils ne pouvaient sauver les autres sans risquer la mort.
Leur altruisme, qui pouvait aller jusqu’au sacrifice, me rappelle celui de Jésus. Pour nous arracher à la mort éternelle, Jésus, le Fils de Dieu, a pris le risque de l’incarnation. Il s’est rendu semblable à nous. Dans un corps identique au nôtre, il connut le risque de la tentation. Il en triompha chaque jour. Il s’exposa enfin au risque de la souffrance. Celle-ci était inséparable de sa mission. Il fallait que Jésus meure, qu’il encaisse le salaire du péché pour que nous soyons affranchis de ses conséquences. Chaque soir, début 2020, les Français ont applaudi les soignants qui allaient sur le front pour les sauver. Notre reconnaissance envers Jésus, le Sauveur de nos âmes, devrait être encore plus grande !

Gilles Georgel

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Lecture proposée : 1ère Lettre de Pierre, chapitre 2, versets 21 à 25.

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